Nos engagements

Le Trophée Arbaure Golf et Biodiversité

Passionnés de golf et de nature, rejoignez-nous le samedi 21 septembre pour une journée inoubliable.

Cette compétition en scramble à 2 est l’occasion parfaite de montrer vos talents de golfeurs tout en soutenant une belle cause : le label biodiversité.

 

🏌️‍♂️ Détails de l’événement :

  • Date : Samedi 21 septembre
  • Formule : Scramble à 2
  • Suivi d’un cocktail convivial 🍸 et de la remise des prix 🏆

Et ce n’est pas tout ! Notre sponsor, la société Arbaure, spécialisée dans la création de jardin et l'entretien d'espaces verts, sera à nos côtés pour rendre cet événement encore plus spécial. 🌳

 

Ne manquez pas cette opportunité de contribuer à la protection de notre biodiversité tout en profitant d’une belle journée de golf. 🦋

 

🎟️ Inscrivez-vous dès maintenant dans l'onglet compétition.

 

 

Le Golf de Montereau La Forteress s'engage pour la biodiversité.

Qu’est-ce que le programme Golf pour la Biodiversité ?

Lancé en 2018 par la Fédération Française de Golf avec l'appui du Muséum national d'Histoire naturelle, le Programme Golf pour la Biodiversité a pour but d’encourager connaissance, la préservation et la valorisation du patrimoine naturel des golfs.

Le golf de Montereau la Forteresse s’est lancé dans ce projet afin d’obtenir le label niveau Bronze.

Le programme représente aujourd’hui 201 golfs engagés et 96 labellisés sur tout le territoire français.

Ce que cela implique :

- Un diagnostic écologique correspondant aux attentes du niveau bronze

- Définition avec la structure naturaliste des actions à mettre en œuvre

- Nomination d'un référent biodiversité dans le club

- Mise en œuvre de deux actions préconisées et définies avec la structure naturaliste

- Mise en oeuvre d'une action de sensibilisation à la biodiversité (ponctuelle ou pérenne) vers les pratiquants

- Suite à l'obtention du label, mise en oeuvre de cinq actions préconisées et définies avec la structure naturaliste

 

Nous avons besoin de votre aide.

 

 

 

 

 

 

 


Toutes les équipes du golf sont impliquées dans la biodiversité.

Chacun à notre niveau nous pouvons agir.

Nos parcours évoluent et vous aussi golfeuses et golfeurs pouvez agir grâce à ces 10 gestes eco-responsables

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Découvrez les 10 gestes eco-golfeurs.
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Parlons de l'arrosage.

Dans un souci de préservation des ressources en eau, les standards de maintenance des golfs vont devoir évoluer, ou tout du moins faire un choix, entre l'être et le paraître. Si pour les professionnels de l'entretien, ce changement est une évidence, pour le grand public, il est vécu comme une baisse de qualité des parcours.

Parce que trop longtemps, la télévision a véhiculé une image trompeuse de ce que doit être un parcours de golf, il appartient à cette même télévision, et aux instances régissant le golf, d'expliquer la nécessité de ce changement, de ce retour aux valeurs premières du golf, celles d'un jeu.

 

Vers un retour aux vraies valeurs.


« Tu as vu la couleur du gazon, il est mort. Les fairways sont durs comme du béton. Ils roulent autant que les greens. C'est de la paille. C'est moche. »

Tels étaient les commentaires entendus lors d’un US Open, à Chambers Bay. Pour la préparation de ce parcours unique aux U.S.A, l'USGA avait appliquée, presque jusqu'à l'excès, son nouveau motto  : "brown is the new green". Ou, en d'autres termes, '"green is not great ", comme l'affirmait déjà, dans les années 1980-90, le plus grand agronome anglais, Jim Arthur.

 

La qualité des conditions de jeu n'a rien à voir avec la couleur du gazon. Et, avec les réserves d'eau qui diminuent, il faut s'habituer à voir les parcours sécher l'été.

 

Ce mouvement ne s'arrête pas aux Etats-Unis. On se souvient tous du British Open de 2006, au Royal Liverpool Golf Club ; de la paille et pourtant acclamé par les joueurs.

 

La raréfaction alarmante de l'eau et les canicules à répétition remettent en cause les standards de maintenance des golfs.

 

Longtemps nous avons vécu sous la dictature du "syndrome d'Augusta" et de l'image de perfection irréelle relayée par les médias. L'impossible était devenue la norme. Des fairways verts immaculés, tondus selon des motifs complexes, des bunkers manucurés, et parfaitement blancs, des greens roulant à 4,20 m.

 

Mais tout ceci a un prix que peu de golfs peuvent s'offrir. Et surtout, tout ceci est éphémère. Car, si Augusta est un des plus beaux parcours au monde, il n'est dans cet état proche de la perfection, que quelques semaines par an. Le reste de l’année c’est un golf comme les autres, de présentation banale, souffrant de la sécheresse, et parsemé de drypatchs.

 

Pour avoir un gazon vert , il faut plus d'eau et d'engrais. Mais cette pousse, artificiellement induite, produit du feutre et des maladies, un gazon trop souple et fragile.

Il faut alors aérer, traiter, décompacter, drainer, changer le système d'arrosage, regarnir pour contenir le pâturin annuel.

 

Très peu de golfs peuvent s'offrir un tel programme d'entretien. Ils réduisent alors l'aspect agronomique, pour aller au plus simple et valorisant : l'aspect visuel.

 

Cette tendance est si bien ancrée, que certains intendants bâtissent leurs plannings de maintenance sur la notion de couleur, en dehors de toute logique agronomique. Mais il ne faut pas oublier que le gazon est comme tout végétal, il subit des variations saisonnières. L'arbre perd ses feuilles en automne, la végétation cesse de pousser en hiver et sèche l'été. Tout cela est immuable. Et vouloir aller contre la nature est une lutte perdue d'avance. Ce que l'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre. Il est normal et sain qu'un golf roussisse l'été et jaunisse l'hiver. C'est le cycle normal du gazon. On peut l'atténuer, mais c'est tout. Le reste est une aberration, un non-sens, que devant les contraintes environnementales de plus en plus strictes, nous devons oublier.

 

A la veille de profonds bouleversements qui vont toucher le monde du golf, il faut se remémorer les conditions de jeu des années 1800. Pas d'arrosage, des greens fertilisés de temps en temps, avec un mélange de corne et de sang séché, tondus une ou deux fois par semaine, des fairways broutés par les moutons, ou taillés par d'antiques tondeuses tractées par des chevaux, des roughs fauchés une fois par an par le paysan du coin pour en faire du foin, des bunkers, simples fosses de sable, parfois sans délimitation apparente. Saint Andrews et tous les autres golfs que nous vénérons aujourd'hui, c'était ça. Et les gens prenaient plaisir à les jouer !


N'oublions pas l'essence du golf ; un jeu où l'on tape une balle avec un club, là où elle est, pour l'amener dans un trou, situé sur une zone tondue plus ras.

 

Brown is the new green !